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XXX

L’EXPOSITION


Kersac et Jean étaient fatigués ; ils dormirent tard le lendemain ; lorsque le petit Roger fit dire à Jean de venir chez lui, Kersac dormait encore et Jean finissait de s’habiller. Il s’empressa de descendre près du pauvre malade, qui le reçut avec son doux et aimable sourire.

Roger.

Tu es rentré hier bien tard, Jean. T’es-tu bien amusé ?

Jean.

Beaucoup, monsieur Roger, ce qui n’empêche pas que j’ai souvent pensé à vous, et que j’aurais bien voulu pouvoir m’échapper et venir passer une heure ou deux avec vous.

Roger.

Merci, mon bon Jean ; raconte-moi ce que tu as fait. »