Là ! Voilà encore une de vos excuses entortillées ! On n’a jamais le dernier avec vous.
Excepté vous, qui me grondez toujours et jusqu’à ce que je sois à bout de raisonnements.
Parce que vos raisonnements ne valent pas deux liards. Et pourquoi m’amenez-vous Caroline ? Et pourquoi êtes-vous en retard ? Vous ne vous êtes pas encore expliqué là-dessus.
J’amène Caroline pour dîner et pour coucher ; et…
En voilà-t-il une idée ! Vous n’avez peut-être pas assez de monde dans la maison ? Où voulez-vous que je la mette ? Est-ce que j’ai une chambre à lui donner ? Faut-il que je lui donne la mienne et que j’aille coucher dans la niche aux lapins ?
Non, non, ma vieille grondeuse, vous n’irez pas dans la niche aux lapins ; vous coucherez dans votre lit, et Caroline ne dérangera personne que Pélagie, qui l’aime et qui sera contente de l’obliger.
Et moi donc ? Est-ce que je ne l’aime pas ? est-ce que j’ai jamais refusé de l’obliger ? Mais pourquoi faut-il que vous nous l’ameniez, au lieu de la laisser coucher chez elle ?