Cher, excellent enfant, tu joueras et tu riras avec les autres ; ce sera pour moi une distraction et un plaisir que de vous voir vous amuser.
Oh ! merci, nourrice ! Je suis content, très content que cela t’amuse. Je vais courir le dire à maman et à Pierre.
« Maman, cria Henri tout essoufflé en entrant dans la chambre de sa mère, j’irai dîner chez grand’mère avec Pierre ; nourrice veut bien venir ; elle veut que je joue ; elle dit que de nous voir rire et jouer cela la consolera, au lieu de lui faire du chagrin.
J’en étais bien sûre ; alors votre journée est arrangée : vous irez vous promener à deux heures après vos leçons, vous reviendrez à quatre heures faire vos devoirs ; à six heures vous irez dîner chez votre grand’mère, et le soir nous irons chez votre tante de Rouville.
Maman, voici Mlle Albion qui vient nous donner notre leçon.
Ah ! mon Dieu ! et moi qui n’ai pas appris ma fable et les mots anglais.
Voilà ce que c’est ; tu remets toujours au dernier moment. Si tu avais appris tes leçons hier, en même temps que moi, tu les saurais comme moi.