Page:Ségur - Les Bons Enfants, édition 1893.djvu/343

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avait cessé ; mais quand ils voulurent atteler, plus de voiture, on l’avait enlevée. Voilà ma tante plus désolée que jamais.

« Si madame veut bien me permettre de donner un conseil, dit Fritz, nous pourrons tous nous sauver. Le postillon et moi, nous monterons chacun un cheval, madame se mettra en croupe derrière moi, et Pulchérie derrière le postillon. Nous irons ainsi jusqu’à Bamberg, où nous ferons notre déposition à la police. »


Elles se mirent en croupe derrière Fritz et le postillon.

Ma tante n’avait jamais monté à cheval ; cette