Page:Ségur - Les Bons Enfants, édition 1893.djvu/367

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
Élisabeth.

— C’est drôle, cela. Mais ce pauvre chien va être perdu.


Jacques et Louis étaient montés
sur un chêne.
Léonce.
— Oh ! que non ! les chiens retrouvent la trace de leurs maîtres à dix et vingt lieues. »

Le chien restait toujours couché ; quand les enfants s’approchaient et le caressaient, il remuait la queue, leur léchait la main et avait l’air content.

Quand les enfants voulurent s’en aller pour rentrer à la maison, le chien se leva et les suivit à leur grande joie. Ils l’amenèrent ainsi jusqu’à la maison, et ils demandèrent à leurs parents la permission de le garder.