« Tu ne me reconnais donc pas ? dit Valentine entrant tout à fait.
— Oui, je te reconnais ; mais je ne peux pas bouger, répondit tristement Sophie.
Pourquoi cela ?
Parce que ma maîtresse m’a ordonné de rester là jusqu’à ce que j’eusse fini ma leçon.
En as-tu encore beaucoup à faire ?
Je crois bien ; je n’ai pas seulement commencé !
Oh ! que c’est ennuyeux ! Commence vite, pour finir vite, et puis nous irons jouer.
Je ne peux pas finir, car j’en ai trop à faire.
Il faut pourtant que tu finisses.
Non, parce que je ne commencerai pas. Il y a plus d’une demi-heure que je suis ici.
Mais tu ne peux pas rester toute la journée assise devant ton cahier à ne rien faire.
Il le faut bien, puisque j’en ai trop à écrire et à apprendre par cœur.
Écoute, fais-moi voir ce que ta maîtresse t’a laissé à faire.