Page:Ségur - Mémoires d’un âne.djvu/129

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vant m’atteindre, ce second voleur fit comme le premier ; moi, j’exécutai la même manœuvre, et je le fis prendre par les gendarmes sans qu’il eût eu le temps de se reconnaître. Je recommençai ainsi jusqu’à ce que j’en eusse fait prendre six.


Je vis apparaître une nouvelle tête.


Après le sixième, j’eus beau braire, personne n’apparut. Je pensai que, ne voyant revenir aucun des hommes qui allaient savoir des nouvelles de leurs camarades, les voleurs avaient soupçonné quelque piège et n’avaient plus osé se risquer. Pendant ce temps, la nuit était venue tout à fait, on n’y voyait presque plus. L’officier de gendarmerie envoya un de