quittez pas des yeux, c’est un Finot qui nous a échappé plus d’une fois. »
Le brigadier sortit, laissant Finot abattu et inquiet.
« Pourvu que Passe-Partout dise comme moi, pensa-t-il. Ce serait bien de la chance qu’il dît de même. »
En voyant entrer le brigadier, Passe-Partout se sentit perdu ; pourtant il parvint à cacher son inquiétude. Il regarda d’un air indifférent le brigadier, qui l’examinait attentivement.
« Comment vous trouvez-vous ici, blessé et garrotté ? dit le brigadier.
— Je n’en sais rien, répondit Passe-Partout.
Vous savez toujours bien qui vous êtes ? où vous alliez ? par qui vous avez été blessé ?
Je sais bien qui je suis et où j’allais, mais je ne sais pas qui m’a brutalement attaqué.
Alors, procédons par ordre. Qui êtes-vous ?
Est-ce que cela vous regarde ? vous n’avez pas le droit de demander aux gens qui passent qui ils sont.
J’en ai si bien le droit, que je mets les poucettes à ceux qui ne me répondent pas, et que je