Page:Ségur - Quel amour d’enfant.djvu/161

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dans l’ordre en attendant de nouvelles agitations. Giselle fut toute la soirée d’une douceur charmante ; deux ou trois fois son sourcil se fronça et ses narines se gonflèrent, mais, les conseils de sa tante lui revenant à l’esprit, elle se calma aussitôt et put jouir de la surprise de ses parents. M. de Gerville était presque effrayé de la sagesse de sa fille.

« Pourvu qu’elle n’en tombe pas malade, pensait-il. Elle prend sur elle d’une manière effrayante. Je la vois par moments rougir, puis pâlir. Pauvre petite ! Comme on la tourmente ! Et comme Léontine est devenue sévère, dure, méchante même pour cette chère enfant ! Pierre lui a donné de bien mauvais conseils. »