Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/114

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Mademoiselle. Tout ce que nous lui avons dit des habitans de Lœwenstein et de vous ; tout ce que nous vous avons dit du Président, fait qu’il sera établi dans votre société, une heure après y avoir été présenté, comme s’il y était depuis long-temps admis. C’est ainsi que l’amitié embrassant tous les rapports des gens qu’on aime, étend son cercle par des adoptions qui lui donnent de nouveaux alimens.

Mais, je m’arrête, Mademoiselle, car on ne peut rien apprendre en amitié, à l’amie de la comtesse de Loewenstein. Je suis obligée de vous quitter pour une malheureuse Émigrée qui a besoin de moi. Adieu, Mademoiselle, je vous renouvelle avec un plaisir extrême, l’assurance de la tendre amitié que je vous ai consacrée pour ma vie.