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LETTRE CXLVII.

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La Cesse de Loewenstein
à
Melle Émilie de Wergentheim.


Épargnez-moi, ma chère Émilie, et songez combien peu de temps s’est écoulé depuis la mort de mon mari. Cet affreux spectacle et sa soudaineté m’ont consternée ; j’ai été saisie d’épouvante et d’horreur ; quel serait grand dieu l’état de mon ame, si je perdais une personne chère à mon cœur ! je ne crois pas qu’il soit possible de résister à un pareil malheur. Fasse le ciel que tous ceux que j’aime