Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/179

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LETTRE CLIII.

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Le Comte de Longueil
au
Marquis de St. Alban.


Je crois, mon cher Marquis, que vous êtes après, le cardinal Maury, le seul qui ayez gagné à la Révolution. Votre fortune ne surpasse pas comme la sienne celle que vous aviez en France ; mais elle est honnête et deviendra plus considérable, et le bonheur que vous avez eu de rencontrer une femme charmante, et d’obtenir sa main, est au-dessus de toutes les fortunes. Je me rendrai avec grand plaisir à votre