Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/203

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sabre et des pistolets, comme je l’ai promis à madame la Comtesse. De grandes batailles, il n’y en a pas ; mais ce qu’ils appellent des affaires de poste. Ce n’est pas qu’il n’y fasse chaud aussi ; mais tout le monde n’en est pas, et en voilà plusieurs où monsieur le Marquis n’était pas, parce qu’il était resté dans les lignes. Madame la Comtesse peut se faire expliquer tout cela ; mais je crois qu’elle le sait, parce que tous les seigneurs de sa famille ont toujours été à la guerre, et on les entend parler. J’ai l’honneur de la prier de recevoir le respect de son

très-humble serviteur
Bertrand.

P. S. Si je manquera quelque chose, madame la Comtesse voudra bien