Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/210

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Comtesse et du Commandeur. Si près d’être heureux, quel coup de foudre ! J’ai à m’occuper des dernières dispositions de notre ami, dont son amitié m’a confié l’exécution : elles seront littéralement suivies ; c’est un triste et douloureux ministère, mais le plus désolant est celui dont vous êtes chargée ; rappelez tout votre courage, Mademoiselle, pour apprendre à notre amie l’excès de son infortune. Je vous envoie une copie du testament et un récit affreux qui vous instruira de tout. J’espère qu’après-demain je pourrai me rendre auprès de vous, avec Madame de Longueil ; puissions-nous, Mademoiselle, aider à vous soutenir dans vos douloureuses fonctions, et les adoucir en les partageant. Agréez mon profond respect et mon fidelle attachement.

Madamede Longueil vous embrasse