Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/220

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4o. Dans la supposition où sa monarchie Française serait rétablie, et les fidelles serviteurs du Roi réintégrés dans leurs biens, je laisse la totalité de mes biens, de quelque nature qu’ils soient, au chevalier de ***, mon cousin du même nom que moi ; mais quant à la jouissance, mon intention est que la moitié du revenu que je suppose devoir s’élever à cent vingt mille francs, soit distribuée en autant de portions de mille livres, que je supplie monsieur le comte de Longueil de vouloir bien répartir suivant ses lumières et conscience, à autant de militaires, prêtres ou magistrats, qui se seront distingués par leur zèle pour la personne du Roi, et le rétablissement de la monarchie. J’observerai qu’elles ne doivent pas se faire de scrupule d’accepter ce secours d’un particulier, puisqu’il n’aura