Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/241

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

doucement, à quelques tressaillemens près, et de profonds soupirs par intervalle. J’ai interrogé le médecin, et il m’a répondu, que l’état où elle se trouvait, lors de la fatale lecture, aggravait prodigieusement son mal ; qu’il était à craindre qu’il n’y eût engorgement au cerveau, et que sa raison ne soit long-temps altérée. Quelle affreuse perspective !… mais enfin, qu’elle vive. Ce qui restera de ma charmante amie me sera toujours précieux, et ne pourra-t-elle pas reconnaître quelquefois son amie ? Recevez, madame la Comtesse, l’hommage de mon respect.

Séparateur