Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/74

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qu’on ne croit entre le riche et le pauvre. »

« Ceux qui envient le sort des riches semblent croire qu’ils sont toujours prêts à jouir de tous les objets qui peuvent leur plaire, et qu’ils voient toujours avec une égale satisfaction les objets agréables qui les environnent ; cette erreur est pareille à celle des religieuses, dont le Prince d’Orange disait : “Elles croient que les maris goûtent sans cesse avec leurs femmes les plaisirs de l’amour, que les ambassadeurs écrivent du matin au soir, et que les militaires ont toujours le sabre à la main”. »

« Celui qui n’est pas heureux avec de la santé et de l’argent, est un fou. »

« Tout ce qu’il y a de moral dans l’amour est factice et dangereux, et il n’y a de bon que le physique de cette passion. »