Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/98

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aimable que poursuit le malheur, l’intérêt qu’il excite, et dont on vous force en quelque forte de multiplier les témoignages, fournissent à la sensibilité de ma chère Victorine des alimens dangereux pour son repos. Ce n’est pas votre faute, qu’est-il possible de faire que vous n’ayez tenté ? Toutes les femmes doivent réciter avec bien de la ferveur cet article du pater : ne nous induisez pas en tentation.

Écrivez-moi, ma chère amie, tout ce que vous éprouvez. Je vous embrasse mille et mille fois de tout mon cœur.

P. S. Dites-moi donc si le Président arrive ; je vois le sort de la Duchesse assuré ; dites-lui mille choses tendres pour moi.

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