Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/328

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me tairai; et cependant je vous prie de me garder le secret de tout ceci.

Je vous fais mon compliment, Monsieur, sur le beau mariage de Mlle du Pré1. Je vaque à un gros rhume qui m’a empêchée d’aller rendre mes devoirs à l’Intendance; mais on y est bien persuadé, du moins je m’en flatte, de ma. sensibilité pour tout ce qui les touche.

Et vous, Monsieur, ne savez-vous pas bien que personne ne vous est plus attaché que moi ?

Mme de Vence vous remercie de son portier. Si je voulois, je me plaindrois bien; mais c’est à M. de Sineti que je dois mon»mécontentement.

Et nos chemins de Belombre, Monsieur, y travaillet-on ? Il ne faut pas rendre inutiles les bontés de Mme de la Tour vous y êtes intéressé pour Belle-Isle. l3g. DE MADAME DE SIMIAHE A d’hÉRICOCRT. Du a8 février 1736.

IL est vrai que ces monstres n’étoient pas assez monstres1, et d’ailleurs trop desséchés. J’ai pensé ne pas envoyer les cinq ou six que je vous ai volés pour le mar3. Sœurdelapremïèrepr<?sidente(voyezGi-dessuB,p. 198, note 4): Ànne-Louise-Françoise du Pré, fille de Louis-François du Pré, seigneur de la Grange Blesneau, conseiller au Parlement, et d’AnneLouise Robert, épousa quelques jours après (le ag février) JeanBaptiste-Paulin d’Aguesseau de Fresne, comte de Gampans, etc., conseiller au Parlement, second fils du chancelier. Elle mourut un an après (voyez ci-après, p. 275, lalettre du 36 février 1737), et son mari épousa en secondes noces, en 174I) une fille du premier président le Bret (voyez Barbier, tome III, p. 3i3 et 314 et tome V, p. 21).

Letthe i3g. 1. « II est vrai qu’il peuty en avoir qui ne sont pas assez monstres. » {Édition de 1773»)