POR] DE MADAME DE SËVIGNÉ. a35
2° A PORTÉE
Ayez une vue du Canada comme d’un bien qui n’est plus à portée. (Gr. ni, 7.)
Le comte de Grignan avait ambitionné d’être gouverneur du Canada. *Je crois que présentement je ne me tromperai pas, quand je vous croirai à portée de M. de Grignan. (Gr. X, 140.)
Vous perdez bien de n’être pas à portée de cette confidence. (Gr. V,*34.) j K
D’abord. on n’espère point de pouvoir être de vos amis; mais quand on vous connoît, et qu’on est à portée de ce nombre, et d’avoir quelque part à votre confiance, on vous adore. (Gr. VII, 83.) A-t-elle (Pauline) tâté de Lucien? est-elle à portée des petites Lettres? (IX, _4i3.) Si jamais je puis me revoir à portée de vous être bonne à quelque chose, vous verrez comme je récompenserai le temps perdu. (t7a6, IV, 267.)
Je ne suis pas encore à portée de recevoir cette joie. (1726, IV, I79’l
Plût à Dieu que nous fussions déjà à portée de voir le jour où nous pourrons nous embrasser! (1726, III, 4g3.)
Vous me fites. un grand plaisir en me disant que vous n’étiez pas à portée d’être jalouse que cette confiance est juste (IX, 113.) Ce plaisir n’est pas à portée d’être espéré. (VI, 3go.)
Je crois qu’il vaut mieux que cela soit à cet excès, et entièrement ridicule, que d’être à portée de pouvoir l’exécuter. (IV, 143.) Il s’agit des dons des états de Bretagne.
3° HORS DE LA PORTÉE, HORS DE portée
Je crains bien qu’étant hors de la portée de toutes les postes, je ne reçoive point de vos lettres dimanche. (Gr. III, 89.) Dans une conversation nous aurions fait des réflexions que l’éloignement met hors de portée de faire. (B. IX, 56o, 56 1.) PORTER.
i» Avoir avec soi ou sur soi, emporter
Nous faisons voir, par les pièces mêmes de vos adversaires, que comme les Juifs ils portent leur condamnation. (VIII, 5a5.) Je porterai des livres et de l’ouvrage. (1726, IV, i5.) Jeporteune infinité de remèdes bons oumauvais. (1736,1V, ïig.) Quand vous vous promenez par ces beaux jours que je connois, y portez-vous cette douleur et cette pesanteur? (VI, 102.)
