298 LEXIQUE DE LA LANGUE [REC
Après avoir su assez en l’air que la proposition avoit été reçue, elle (la duchesse de la Perte) en a parlé au Roi. (VIII, 4o5.) La nouvelle de M. de Beauvilliers. est une fausseté de cette année. M. de Lamoignon ne voulut point la recevoir. (Gr. VIII, 517.)
D’ici au mois de septembre, je ne puis recevoir aucune pensée de sortir de ce pays (de Bretagne). (IX, 411-)
a0 Recueillir, tirer de, rencontrer
Toute société nous a manqué il y auroit bien des choses à dire sur les plaisirs ou la contrainte qu’on en recevroit. (Autogr. VII, 280.) Je suis assurée que toute la Faculté ne me défendroit pas cet amusement, voyant le plaisir que j’en reçois dans mon oisiveté. (V, ~9.)
Ce placet auroit reçu quelque difficulté. (VII, 3ag.)
Recevoir DE l’utilité db? Voyez UTILITÉ.
Reçu X, admis à
Il suffit qu’on soit toujours reçu à se haïr, quand on y est autorisé. (H, 19.)
RÉCHAUFFEMENT, au propre
J’étois dégoûtée du réchauffement de Paris avec de méchants fagots froids. (VIII, io5, 106.)
Du réchauffement de Paris, c’est-à-dire de la manière dont on réchauffe (les eaux de Vichy) à Paris.
RÉCHAUFFER, au figuré
Il faudroit encore notre ami Corbinelli pour réchauffer et réveiller la société. (B. VII, 468.)
Je voulois vous envoyer la Champmeslé pour vous réchauffer la pièce (Bajazet). (II, 535.)
Je suis fort aise que les cendres du pauvre président (Frémyot) aient réchauffé notre commerce. (B. I, 557-)
Elle (Mme de Coulanges). se propose. de réchauffer votre ancienne amitié. (VII, io5.)
SE aifcHATWFEK, au figuré
»V a rien de plus vrai que l’amitié se réchauffe quand on est dans les mêmes intérêts. (Autogr. I, 43a.)
Vous vous étiez donc réchauffé pour moi en me voyant. (B. V, 355.)
