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60 LEXIQUE DE LA LANGUE [LON

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J’ai une envie extréme de savoir. comme vous vous trouvez de la tranquillité et de la longueur de votre marche. (Autogr. XI, x.) .La tristesse que m’a donnée la longueur de votre mal. (Autogr. II, 4*5.)

Cette longueur (de mon mal) est toute propre à mortifier une créature qui, comme vous savez, ne connoît quasi pas cette belle vertu de patience. (IV, 386.)

Cette longueur (de mon mal) me donnoit du chagrin. (VII, 414.) Ma tante est dans un état qui tirera dans une grande longueur. (111,54.)

LOUANGE.

On a grondé cet avocat général (Lamoignon) d’avoir élevé si haut les louanges de cette maison (de Lorraine). (Gr. IX, 485.) On est sLlassé de louanges en face, qu’il y a du ragoût à pouvoir être assuré qu’on n’a pas eu dessein de vous faire plaisir. (1726, III, 486.)

Le portrait vient de lui (de la Rochefoucauld) et ce qui me le fit trouver bon. c’est qu’il n’a jamais été fait pour être vu. C’étoitun secret que j’ai forcé, par le goût que je trouve à des louanges en absence par un homme qui n’est ni intime ami, ni flatteur. (III, 5o5.) Il s’agit d’un portrait du cardinal de Retz, par la Rochefoucauld. LOUER.

On parla de vous, on vous loua jusqu’au ciel. (1726, II, 198.) Si j’avois trouvé cette comparaison. vous me loueriez par-dessus les nues. (VII, 5.)

Je loue le torticolis qui vous a empêchée d’avoir la fatigue de manger avec ces gens-là. (1736, IV, 3ig.)

Vous avez sans doute entendu louer le chevalier de Grignan sur le passage du Rhin. (B. IV, 94.)

Après vous avoir supplié. de ne pas tant louer le Roi sur cette dernière action. que vous en oubliiez tous les autres. (VII, i83.)

  • Je vous loue fort que vous ne reconduisiez point. (Gr. II, 180.) SE louer de

Je me suis fort louée à Mlle de Scudéry de l’honnête procédé de M. de Péruis. (III, 32o.)

LOUEUR, louangeur

II (Corliriellï) a fait une épître contre les loueurs excessifs elle fait revenir le cœur. (IV, 518.)