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Voilà, Monsieur le Comte, tout ce que nous savons jusqu’à l’heure qu’il est. En récompense d’une très-aimable lettre, je vous en écris une qui vous donnera du déplaisir ; j’en suis en vérité aussi fâchée que vous. Nous avons passé tout l’hiver à entendre conter les divines perfections de ce héros : jamais un homme n’a été si près d’être parfait ; et plus on le connoissoit, plus on l’aimoit, et plus on le regrette.

Adieu, Monsieur et Madame, je vous embrasse mille fois. Je vous plains de n’avoir personne à qui parler de cette grande nouvelle ; il est naturel de communiquer tout ce qu’on pense là-dessus. Si vous êtes fâchés, vous êtes comme nous sommes ici.


fin du troisième volume.