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1683 encore assez fait pour le mander ; le retour de son père le mettra au point de vous en parler d’une façon ou d’autre^[1]. Le bon abbé se loue de son vin et en use plus continuellement que nous ne faisons des eaux ; il ne met point d’intervalle à cette cordiale boisson, et vous lui avez appris à n’y point faire de mélange.

Adieu, Monsieur : je veux vous dire que mon fils a traité de sa charge avec M. de Verdronne^[2]. Cette place lui étoit devenue insupportable, par la continuelle frayeur que M. de la Trousse se défaisant de la sienne, et n’étant pas en état d’y monter, il n’eût le dégoût d’y voir un autre, et d’être réduit, par la nécessité de vendre, à donner sa charge à vil prix. Cette pensée l’a déterminé ; il y perd quarante mille francs, car il ne la vend que quatre-vingts^[3] ; mais les charges sont fort rabaissées. Il a fait voir qu’il souhaitoit de ne pas quitter le service, demandant au Roi d’entrer dans la charge de sous-lieutenant de ses chevau-légers ; il ne sait point encore s’il sera choisi ; s’il l’est, nous serons mieux que nous n’étions ; s’il ne l’est pas, nous nous consolerons en payant nos dettes. Il faut vous faire souvenir que de cette sous-lieutenance des chevau-légers, qui étoit autrefois unique et valoit cent mille écus, le Roi en a fait deux. La Mothe-Houdancourt^[4] en a acheté une cinquante mille écus ; la se-

↑ 3. Il était question du mariage de M^lle d’Alerac avec le vicomte de Polignac. Voyez la lettre du 1^er mars 1684.
↑ 4. Étienne-Claude de l’Aubespine, marquis de Verderonne, de la même maison que la mère de Saint-Simon, né le 1^er novembre 1656, guidon des gendarmes de la Reine, puis sous-lieutenant des gendarmes-Dauphin. Il périt à la bataille de Fleurus, le 1^er juillet 1690. Il avait épousé Marie-Anne de Festard, fille du marquis de Beaucourt, morte le 5 novembre 1727, à l’âge de soixante-trois ans.
↑ 5. L’autographe porte quatre-vint (sic) sans s.
↑ 6. Sans doute Charles, comte de la Mothe-Houdancourt, lieutenant général des armées du Roi, gouverneur de Bergues-Saint-Vinox,

[1] 3. Il était question du mariage de M^lle d’Alerac avec le vicomte de Polignac. Voyez la lettre du 1^er mars 1684.

[2] 4. Étienne-Claude de l’Aubespine, marquis de Verderonne, de la même maison que la mère de Saint-Simon, né le 1^er novembre 1656, guidon des gendarmes de la Reine, puis sous-lieutenant des gendarmes-Dauphin. Il périt à la bataille de Fleurus, le 1^er juillet 1690. Il avait épousé Marie-Anne de Festard, fille du marquis de Beaucourt, morte le 5 novembre 1727, à l’âge de soixante-trois ans.

[3] 5. L’autographe porte quatre-vint (sic) sans s.

[p208-4] 6. Sans doute Charles, comte de la Mothe-Houdancourt, lieutenant général des armées du Roi, gouverneur de Bergues-Saint-Vinox,

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