Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/149

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exemple[1]. Je ne doute pas que ce Père ne vous ait envoyé cet ouvrage. Notre ami se réjouit fort de ces sortes d’ouvrages. Tout ce qui fait connoître les injustes approbations, et qui traite de la justesse de l’esprit, est justement fait pour lui.

Nous verrons l’éloge de Monsieur le Prince[2] ; les oraisons funèbres nous en ont tant parlé que nous nous laissons un peu reposer, et puis nous y reviendrons. Je vous souhaite une santé parfaite. Nous ne sommes plus jeunes, mon pauvre cousin ; c’est grand dommage. Il me semble que nous étions plus vifs que les autres, et qu’il n’y a guère de gens qui valussent plus que nous. J’y joins aussi notre Corbinelli car encore que son esprit soit aussi bon et aussi vif qu’en ce temps-là il sait pour6.

  1. 5 Voici l’endroit du second dialogue où le P. Bouhours donne Bussy pour exemple « Un homme de qualité qui a de l’esprit infiniment, et qui écrit d’une manière dont les autres n’écrivent point, dit dans le portrait du Roi « Il a l’air d’un héros ; et quand on ne traiteroit pas sa dignité royale de Majesté, on en devroit traiter sa « personne. On l’admireroit s’il étoit un particulier, et la pourpre, « qui rehausse d’ordinaire l’éclat des bonnes qualités, reçoit du « lustre de toutes les siennes. » (Édition de 1691, p. 145.) Lés deux phrases citées par Bouhours sont extraites du Portrait du Roi, publié à la suite d’un fragment de l’Histoire de Louis XIV par Bussy. Nous ne connaissons pas d’édition de ce portrait antérieure à 1699 (voyez tome V, p. 419, note 6). Probablement la citation est faite d’après une copie voyez ci-dessus, p. 132, note 3.
  2. 7. Par le P. Rapin. Voyez ci-dessus, p. 182. Outre l’oraison funèbre de Bossuet, la Gazette (voyez au 19 avril et au 10 mai 1687) mentionne chez les Jésuites seulement, sans parler du discours de Bourdaloue, de celui du P. Daubenton, prononcé à Dijon, et de l’ouvrage de Rapin, un panégyrique en latin prononcé par le P. la Baume dans l’église du collége Louis-le-Grand, une oraison funèbre dans celle du collège de Bourges, où Condé avait fait ses études, un autre éloge, en latin, dans la salle du même collége. L’abbé du Jarry en prononça un aussi, le 3 mars, à l’abbaye royale de Maubuisson. Tous ces discours, à l’exception peut-être de ceux de Bourges, que nous n’avons pas vus imprimés, furent publiés en 1687. Ceux de Bourges, que nous n’avons pas vus imprimés, furent publiés en 1687.7. Par le P. Rapin. Voyez ci-dessus, p. 182. Outre l’oraison funèbre de Bossuet, la Gazette (voyez au 19 avril et au 10 mai 1687) mentionne chez les Jésuites seulement, sans parler du discours de Bourdaloue, de celui du P. Daubenton, prononcé Dijon, et de l’ouvrage de Rapin, un panégyrique en latin prononcé par le P. la Baume dans l’église du collége Louis-le-Grand, une oraison funèbre dans celle du collège de Bourges, où Coudé avait fait ses études, un autre éloge, en latin, dans la salle du même collége. L’abbé du Jarry en prononça un aussi, le 3 mars, à l’abbaye royale de Maubuisson. Tous ces discours, à l’exception peut-être de ceux de Bourges, que nous n’avons pas vus imprimés, furent publiés en 1687.