Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 8.djvu/197

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Maine a la charge des galères qu’avoit M. de Vivonne ; on donne quatre cent mille francs à Mme de Vivonne [1] Vous savez toutes les nouvelles mieux que nous :c’est pourquoi je finis.

1066. DU COMTE DE BUSSY RABUTIN A MADAME DE SÉVIGNÊ ET A CORBINELLI.

Aussitôt que j’eus reçu cette lettre (1n° 1064, p. i83), j’y fis cette réponse.

A Coligny, ce 28e septembre 1688.

A MADAME DE SÉVIGNÉ.

Tous ceux qui retournent de Vienne disent de notre cousin les mêmes choses que vous a dit[2]M. de Vilîars[3]. Lui et sa femme sont l’ornement de la cour de l’Empereur.

Ce que vous dites de la Providence sur cela est fort bien dit ; quelque fertile que je sois quelquefois en pensées et en expressions, je n’y saurois rien ajouter, sinon que je reçois toutes mes disgrâces de la main de Dieu comme des marques infaillibles de prédestination. La dernière fois que je vis le P. de la Chaise, il me dit, sur les plaintes que je lui faisois des duretés du Roi[4], que Dieu me témoignoit par là son amour. Je lui répondis que je le croyois, que je voyois bien qu’il me vouloit avoir, et qu’il m’auroit, mais que j’eusse bien voulu



1688

I91

    harangua. » (Journal de Dangeau, 14 septembre.Voyez aussi la Gazette du 18 septembre.)

  1. 5 Voyez plus haut p. 185 note 6.
  2. LETTRE 1066. 1. Le manuscrit donne ainsi dit, sans accord. . Voyez ci-dessus, p. 183.
  3. 2. Voyez ci-dessus page 183.
  4. 3. Les mots « du Roi ont été biffés et remplacés, d’une autre main que celle de Bussy, par « de la fortune. Tout à la fin de l’alinéa, on a ajouté « par cette voie, » après les mots mon salut. »