Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/103

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IN'1`BODUC·TlON. 87 lui des anciennes éditions, partout où la comparaison peut en être faite, se retrouvent, entre le texte de ces mêmes éditions et celui du nouveau manuscrit pour les lettres dont les originaux se sont perdus. Partout, - sauf une ou deux exceptions, dont il est permis de ne pas tenir compte et qu’il serait d'ailleurs facile d’expliquer, ·—- le texte du nouveau manuscrit présente les caractères, les marques, les traits, en un mot toute la physionomie du type original, authentique- ment conservé par les autographes parvenus jusqu’à nous. Et cela est si parfaitement vrai, que nous ne craignons pas d°ailirmer que pour presque toutes les lettres que renferme notre copie il serait absolument impossible de distinguer, par la seule comparaison des textes, celles qui n'ont pour garantie de leur authen- · ticité que la fidélité du manuscrit, de celles dont les autographes attestent la complète pureté d°origine ’. Combien il est facile au contraire, tous les lecteurs le savent, de reconnaître, dans les dernières éditions, les lettres imprimées d°après les originaux et de ne pas les confondre avec celles pour lesquelles on en est encore réduit au texte de Perrin ou des éditeurs qui l°ont précédé! Nous ne croyons pas devoir insister plus longuement 1. Ainsi, notamment, ces expressions de tendresse : ma bonne, ma bien chère bonne, ma pauvre bonne, que Mme de Sévigné em- ployait COHBÈÉIDIIIIBDÈ Cl'. PTBSCIUB €XClU.Sl.VEID€Dt CD S’8(lI‘€SSElDÈ â S3. fille, et qu’on trouve dans tous les originaux, mais que Perrin, qui les avait jugées d’un style trop peu noble, avait partout supprimées ou changées., sont partout au contraire fidèlement conservées dans notre copie.