Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/151

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INTRODUCTION. 135 début du fragment, mais au commencement de la ligne au milieu de laquelle se trouvait ce début, dans la `co-· pie qui lui servait de modèle, et de la continuer jusqula la En de la ligne au milieu de laquelle, dans la même copie, le fragment finissait. Voici un exemple bien frappant, à cet égard, et que nous donnons, malgré la longueur des développements qu°il nécessite pour être exposé avec clarté, parce qulil ('era ressortir avec évidence la vérité de ce que nous avons avancé :le lecteur verra que nous n°avons rien exagéré. - En tête de la lettre écrite des Rochers le xy juillet 1680, les derniers éditeurs ont imprimé le passage sui- vant‘ : cc Mon fils me mande que, après que le Hoi l'aura vu à la tête de sa compagnie, il viendra ici. Cela va au milieu du mois qui vient, dont il me semble, comme à vous, ma bonne, que rien ne peut plus jeter des ombres et des chagrins sur notre société : je vous le disois lautre jour, je crois même que de mon côté je 11'aumi plus de cos attentions importunes; c’est ce qui me fait souhaiter plus que jamais de vous revoir; tout ce qui est trouble présentement s’écIaircira. >> Tout ce début, qui ne se trouve dans aucune des ang ciennes impressions, est véritablement inintelligible. On sent bien que le fond est de Mme de Sévigné , ce qui assurément est une excuse sullisante pour les éditeurs, qu°on ne peut rendre responsables des bévues de gros- siers eopistes. Mais le défaut complet de lumière et le style brisé et sans suite qu°on y trouve font assez soup- çonner de profondes altérations. La première partie de 1. Lettre 832 (VI, 529). ,