Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/174

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HSS INTRODUCTION. « Pour sa récompense, il l’a si peu méritée par quatre an- nées de mauvais services que je n’en ai rien sur ma con- science : elle mc viendra comme elle pourrak » E lle ME viendra comme elle pourra : ce membre de phrase est évidemment altéré; ces mots ne sont pas seulement obscurs, à la place ou ils se trouvent , ils sont en contradiction avec ce qui précède; car la ré- compense que pouvait mériter Picard , quelle qu’elle fût aurait ris une sm ulzère route en allant à sa maî-

tresse. Les éditeurs ont soupçonné Yaltération qu`ils ’ 'I ont dû cependant laisser dans le texte , n ayant pas trouvé le moyen de la corriger . Elle est le resultat de x. Lettre 186 (H, 287). Le passage se trouve â la page 289, ·;• ligne en remontant. . . 2. Voyez la note 6 (in, [ine) de la lettre imprimee (II, 289). — Dans la première partie de cette note, les éditeurs signalent 1me autre altération, ·- celle-ci par omission, — qu’ils ont cru recon- naître au commencement du même alinéa, et qui leur a fait croire â une lacmuie qu’ils ont indiquée par des points 1 « Je fis hier ma- tin un acte généreux; j’avois huit ou dix ouvriers qui faisoient mes foins .... pour nettoyer des allées, et j’à.vois envoyé mes gens à leur place. » Le texte de notre manuscrit est, en cet endroit, entière- ment conforme au Crosbois, et le copiste, ·-— si souvent coupable, _ -—— ne mérite ici aucun reproche. S’il ya une faute, elle vient de notre manuscrit. Mais nous croyons que la faute n’existe pas, et que les points n’éta.ient pas absolument nécessaires. La phrase est très- elli ti ue, ce ' est fre nent on le sait, dans les lettres de Mme de P ‘ï .q“‘ ‘ï . · . . Sévigné, mais il n’est besoin d’y rien ajouter; elle doit seulement être ponctuée un peu différemment qu’clle ne l’a été, par les der- niers éditeurs, et notre manuscrit lui-même indique par les pré- . cieuses raies dont savait si à propos user Pauteur, qu‘elle doit être lue ainsi : cc J`a·¤·ois huit ou dix ouvriers, qui faisoient mes foins, pour nettoyer des allées, et j’avois envoyé mes gens à leur place. » C’est-à-dire`: J’a¢•aE.v huit ou di.: ouvriers, qui faisaient mes foins, mais gue j’occu,paî.sp0urlc momentà nctto_yer des allées, et j’avaî.s envoyé