Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/180

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164 INTRODUCTION. Uinsoucieux copiste, au lieu de : « cette occupante », a mis : « cette occupation » *; et comme la phrase par ce changement était entièrement corrompue, les der- niers éditeurs, qui xfavaient d`autre guide que leur co- pie, ont supprimé le mot cette, qui aurait pu peut—être les mettre sur la bonne voie, mais qu’ils ont considéré comme une addition du grossier copiste, et ils ont donné le texte ainsi : « Faut-il avoir toujours occupation, et ruineuse et conti- nuelle bassette*? >> ‘ ce qui est mieux sans doute que la lecon du Grosbois, mais ce qui n’est ni le texte de Mme de Sévigné, ni même, il faut bien le dire, un très-bon texte. L`emploi hardi du artici e occzz ant comme udectif n’écha era P P v J ¤ PP pas certainement au lecteur; Pexpression : « occupante lmssette », est une de ces expressions énergiques, que Mme de Sévigné trouvait sans eiïort pour rendre forte- ment sa pensée, et quisont un des càractèrcs les plus marqués de son style, un des traits les plus heureux de son génie. Perrin il jugé sans doute l,CXP1‘CSSi0ll trop vive et pas assez régulière : il l'z1 supprimée. Dans la lettre du 6 avril 1672, le copiste fait dire à · Mme de Sévigné : « Il faut m’arracher le cœur qui vous aime ou souürirrque je prenne un grand et présent intérêt à vous; cela. ne se peut séparerï » 1. Grosboîs, p. 105a. -- 2. Lettre xx89, note zo (IX, g5). 3. Lettre 262 III, 5}. Le assu e se trouve â la zx e _ . P P S 71 10* ligne en remontant. — Grosbois, p. 363. t