Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/212

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196 INTRODUCTIOES. I ne comprenait pas, et pareille consuleration a du certai- nement déterminer de sa part bien d'autres retranclxe- l ments. Pour eviter le souci de pcmbles recherches., l Péditeur rejetait ainsi sans pitié ce qui risquait de Yarrêter trop longtemps : il se jugeait assez riche pour · pouvoir faire cle pareils sacrifices. | Mais cette première faute a été suivie d'une seconde. Perrin 1'fayant pas saisi le rapport des deux passages, et ne se rendant pas compte du second, parce qu°il ne s'était pas donné la peine d’éelai1·cir le premier, a vu dans P'0rrei, -— mal écrit sans doute dans lu lettre du 31, comme dans la lettre du 12, ——- un nom d°homme, qu`il a écrit Vorey pour lui donner un aspect plus pré- sentable. Puis, pour donner, suivant cette idée précon- çue et fausse, au passage tout entier, un tour plus con- venable, il a ajouté, sans Souci du sens et encore moins du lecteur, ces mots : « qui fait voir Ia punition qu’il mérite », qui certainement ne se trouvaient pas dans Yoriginal, ear se rapportant, comme ils le font, à Fair italien, ils présentent un sens absurde, et tout à fait en contradiction avec ce que lime cle Sevigné dit de plutôt deviner, c°cst qu’il s’agissait d’uu nir italien. La lettre du 31 juillet nous a pleinement confirmé dans cette idée, et le désir dfcxpliquer ces deux passages, dont le rapport ne nous paraissait _ pas douteux, nous a engagé à faire tous nos efforts pour retrouver Fair dont parlait Mme de Sévigné, que notre manuscrit n’indiquait que d’uue manière si imparfaite. Nous dirons ailleurs comment, grâce au concours de M. Poisot, notre confrère à l'Académie de Dijon, et de M. de Gevaert, le savant directeur du Conservatoire de Bruxelles, nous y avons pleinement réussi; voyez la note 2 des par- ties inédites de la lettre du I2 juillet 1675, insérées, à leur date, dans notre recueil. t