Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/215

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t INTRODUCTION. tgg ` nouvelles qu’il sait; pour moi, je vous mande ce que j’attrape; , quand je ne sais rien, je me jette sur le nez de M. du Bi- vaux ". sa Quel est le M. du Bivaux dont parle ici,Mme de Sé- vigné, et qu’elle devait bien peu connaitre, puisque son noin ne se retrouve nulle autre parttlans la correspon- dance imprimée? Une lettre de Bussy, écrite, vers la même époquez, au marquis de Trichateau, a fait penser que Mme de Sévigné voulait parler d'un,des fils du mar- quis du Bivaux (ou du Bivau), qui venait de mourir de la petite vérole, à la veille d’ép0user Mlle de Chiverny. Cette conjecture était parfaitement fondée. Mais pour- quoi et comment, lorsq·u`elle était à court de nouvelles, Mme de Sévigné se jetaitèelle méchamment sur le nez cle ce jeune homme, mort si tristement? C'est ce qu’il était assez diflîcilc de comprendre. Les passages sui- vants cl`une lettre inédite, écrite quelques jours aupa- ravant, vont tout expliquer. Le 8 mars 1680, Mme de Sévigné avait en eH`et écrit à Mme de Grignan : << Un M. du Rivaux de Beauveau, grande maison, jeune et joli, qui avoit donné dans la vue d’une lille de Mme de Mont- r. Lettre ·yg3, En du deuxième alinéa (VI, 326, lignes 3 et suiv.). Perrin seul a fait connaître cette lettre, qu’il 0. insérée dans ses deux éditions. Nous avons suivi, comme Pont fait les derniers édi- teurs, pour le texte de notre passage, Pédition de 1734-1737, qui est ici certainementplus iidè1e,et dont Péditlon de 1:754 ne s’éca.rte du reste que par de légers changements dans la forme : voyez la pote 4 de la lettre imprimée. · ` 2. Lettre du g mars 1680 (édition Lalanne, tome V, p. 84}; voyez aussi la lettre de Bussy à Jeannin de Castille, du 4 mars de la même année (édition Lalanne, tome V, p. 81). ‘