Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/222

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206 INTRODUCTION. tude et la fidélité de notre ancienne copie, qui sert à les éclaircir. Les exemples qui précèdent pourraient suflîre pour le but que nous nous Sommes proposé; nous n°cn ajoute- rons plus qu’un seul, pris parmi un assez grand nom- bre tlautres que nous pourrions encore rapporter ; l°in- térêt qu°il offre, moins encore par lui~même que par les conjectures contradictoires auxquelles ont donné lieu les textes assez nombreux qui s’y_réfèrent, nous déter- mine à le placer ici. _ È i Dans le courant de l`année 168o, Charles de Sévigné fut ailligé d°une cruelle et terrible maladie, qui était le bre 1680), la comtesse de Grignan vint à Paris, ou elle demeura pendant plusieurs années. C’est vers ce temps que Mlle Montgo- hert la quitta pour rentrer vraisemblablement dans sa famille; il

n’est plus question tl’elIe, danslla correspondance, à partir de Par--

rivée â Paris cle Mme de Grignan. — Pythie ou la Pylhic, quelle que soit la personne que ce nom désigne, ne paraît être entrée au service de Mme de Grignan que vers le commencement de Pan- née 1680, et n’y être restée que jusqu’au départ de sa maîtresse pour Paris, vers la lin de la même année. Il n’est plus question` d’elle en effet à partir de cette époque (yoyez plus haut la note 3 de la page 202). La Pythie était vraisemblablement née en Pro- vence. Moins instruite et moins intelligente que Mlle Montgobert (il fallait lui dicter, peine qu’on n’avait pas avec Mlle,llîontg0l>ert), elle brillait stu·tout par sa belle voix, qui trouvait facilement son ` emploi dans les fêtes et les amusements de Grignan.`- C’est cer- tainement par erreur, remarquons-le en passant, qu’0n a cru que dans un passage d’un fragment tiré du Grosbois, publié sous le n° 1276 (IX, SQG, note 2), il était question de Mlle Montgobert. A Pépoque où fut écrite la lettre dont ce fragment fait partie (23 mars 1689, et non pas mai 1690), Mlle Montgobert n’était`plus de- puis longtemps au service de Mme de Grignan. Cette erreur est venue sans doute de ce que le nom laissé en blanc dans ce passage par le copiste, et qu"on a- supposé être un de ceux: dont se servait