Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/262

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Je ne puis pas suffire à tous ceux qui vous font des baisemains ; cela est immense, c’est Paris, c’est la Cour, c`est l’univers ; mais la Troche veut être distinguée, et Lavardin.

Je n’ai point encore reçu mes lettres ; M. de Coulanges a les siennes, et je sais, ma bonne, que vous êtes arrivée à Lyon en bonne santé, et plus belle qu’un ange, à ce que dit M. du Gué.

1 1:. Là niarquîse de la Troche, une des plus constantes amies de Mme de Sévigné ; voyez la note 4 de la lettre 41 (I, 416). 12. Mme de Sévigné entendait sans doute désigner ici, non le marquis de Lavardin, dont il sera souvent question dans ln suitei mais Poncle de ce dernier, Philibert-Emmanuel de Benumanoir de Lavardin, évêque du Mans, qui mourut dans le courant même de Pzmnée 1671, le 27 juillet, et chez lequel elle avait diné le jour même ou elle écrivit la lettre dont nos fragments font partie ; voyez lïavant-dernier alinéa de la lettre imprimée (II, 77, note 17l· ·-· Tous les vendredis Pévêque du Mans réunissait à sa table un cercle cl’intimes, et Mme de Sévigné y était, à cette époque, très—assiduc ; c’est ce qu’elIe appelait diner en Bavardin ; voyez la lettre 151 (Il, 14n) et le lettre 155, note 8 (II, 160). ‘ 13. Philippe—Emmanuel de Coulanges, le peti : Coulangcs, Pau- teur des Chansons ; voyez la Notice de M. Mesnard, p. 139 et 140. 14. François du Gué Bagnols, intendant de Lyon, père de Mme de Coulanges ; voyez la note 2 de Ia lettre 114 (Il, I2).