Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/266

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" 250 LETTRES INÉDITES ,69 I venir voir ma nourrice? : elle la trouva fort près de la perfection; une brave femme, là, qui est résolue, qui se tient 'bien, qui _a de gros bras; et pour du lait, elle en perd tous les ' jours un demi-setier, parce que la e petite ne suffit pas. Cet endroit est un des plus beaux de ma vie. Ma petite, enfant" est jolie; je sens par moi que vous Faîmeriez; nous allons assez du même pied sur ce chapitre .... Hélas! comme je suis pour vous, et la plaisante chose que d°0bserver les mouvements na- ' turels d’une tendresse fortifiée par ce que Tinclination sait faire}

  1. ’ . — nn INIADAME ma snvtemt ·

··l A MADAME DE GBIGNAN i. A Paris, vendredi 1** mai. J'A1 déjà pensé que dans le temps nécessaire il faudra belle-mère du comte de Grignan, qui avait conservé pour ce dcr- nîer une grande amitié; voyez la note 6_ de la lettre 132 (II, 53), et plus loin, dans ce recueil, la lettre 35, note 18. , ' 3. (Pest la nourrice dont il est question dans la lettre du 8 avril précédent (II, 150 et suiv.). Elle était de Sucy, et elle avait été in- diquée à Mme de Sévigné par Mme de la Guctte, dont on a des mémoires (Memoires de filme de la Gzzettc, Paris, Janet, 1856). Elle avait remplacé une première nourrice, « qui pour sa personne étoit à souhait » ..., mais qui n’arait pas de lait. j. Marie-Blanclnc de Grignan, née â Paris le 15 novembre pré- cédent, que sa grand’mère avait gardée auprès d’elle, lors du départ de la comtesse de Grignan pour la Provence. Lmrrnn 4 (fragments inédits). — 1. Ces fragments font partie