DE MADAME DE SÉVIGNÉÃ aps , LU COMTE DE GRIGNLIL l :673 Q Poun Monsieur de Laurens ‘, inon cher comte, il me paroît être pressé du desir, ou du besoin, de votre amitié. Il est de bon naturel; H a fait du pis qu°il a pu, et quand il voit qu'il n°en peut plus, il revient à vous de bonne grâce : voilà un brave homme! Ne changez rien à ceoue vous pensez sur son compte. 2 I L MADAME DE GRI(iNÀN· _ ` ` i _ Vendredi ·3° Vous des èazettes : lisez Fendroit du Liéije et de Paris°.— Voilà aussi la relation de- notre"‘·gi·ancle prin- ` cessel. Adieu, ma tres—aimalJle; vous voyez bien queje vous aime., il est inutile de vous le dire. ·· 5. Le prêvôt de Laurens, dont M. de Grignan avait eu, paraît- il, â se plaindre; voyez Ia lettre du 16 mai précédent, note 3 (III, 72), et plus loin, dans ce recueil, le second alinéa de la lettre as. 6. Les anciennes gazettes se composaient principalementde let- tres écrites, ou censées écrites, des divers pays dont, on donnait successivement des nouvellcs,,Liége, Paris, etc, z ai . , , î 7. S’agît—il d’une relation concernant la princesse de Condé, Claire-Clémence de Maillé—Brezé, `iépouse du grand Condé, exilés ` et retenue prisomiière à Châteauroux, par la volonté degson mari, depuis le mois de février préeédent, ou d’une relation de la prin- cesse de Tarcnte (niais sur quelésujetî), ou bien enfin dame rela; tion des funérailles de Marguerite de Lorraine, duchesse douai- rière d’()r1éans, veuve de Gaston de France, morte dansla nuit du 2 au 3 avril précédent? Cette dernière hypothèse nous paraît la plus vraisemblable. , '
