306 LETTRES INÉDITES S; de Janet" : il me fit voir de tels engagements, pom-
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meurai sans nulle espérance de rien faire pour notre cher ami. Je crois qu’il a son o1·clonnance": je rece- vrai ce quïl me mettra entre les mains. Nous avons encore bien de Yargent à vous, et vingt louis d'or. L'Abbé° croit que vous n’êtes pas contente de sa né- gociation de Pérat, parce que vous ne lui en parlez point : il est toujours tout à vous. Le prévôt de Laurens" disoit l’autre jour à M. de Pompone : « Je ne sais pas ce que vous avez écrit à Monsieur l’Intendant‘, mais ill est bien `changé pour Messieurs les prélats°. » J°ai cru que vous vous seriez moquée de moi, d'avoir mis l’autre jourla Normandie au rang des provinces d`États‘°; je sais très-bien qu`elle n’en est pas; mais venait d’€`:tre nommé gouverneur de Chainpagne; voyez la partie imprimée de notre lettre (HI, 365, note :3). Il était auparavant général des galères, et fut fait maréchal en ;675; voyez les notes g et to de la lettre 357 (HI, 316 et 3I7)· 4. Voyez. la note 1 de la lettre 362 (HI, 327}. 5. Uordonnance de payement pour les arrérages de la pension de M. de Grignan. 6. L’a}>bé cle Coulanges. Nous ignorons quelle était cette négo- ciation de Pérat, dont il s’étnit occupé. · 7. Voyez plus haut la lettre rg, note 5. ~ -· 8. Bouillé de Mêlai, intendant de Provence, auquel M. de Pompone avait en effet écrit en faveur de M. de Grignan; voyez la note 2 de la lettre 347 [III, 277). · · g. Les évêques de Marseille et de Toulon, dont Popposition conne M. de Grignan continuait à être très·vîve. · ro. Les provinces ou pays d‘.Émt.s jouîssaient du privilège de ‘s’assem.bler, en vertu ¢l’u.n ordre du Roi, pour régler leurs affaires et voter les contributions qu’elles s’imposaient pour le service du Roi. La Normandie n’avait cessé d’être province d’Élat.«· que depuis assez peu de temps. Elle perdit ce privilège, qu’un bien petit nombre de provinces possédaient encore', â la suite des vives re- montrances que ses État: xfavaient pas craint d’adresscr au gouver-