Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/33

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INTRODUCTION. 17 avaient espéré pouvoir lui donner : ils ne seront pas, croyons-nous, les derniers à se réjouir de ce mécompte. § 2. Le nouveau manuscrit. -·- Sa découverte. ·- Sa description. Le manuscrit de Grosbois n°est pas la seule copie ancienne qui se soit conservée des lettres de Mme de Sévigné. M. Monmerqué en avait eu pour ainsi dire le pressentiment; car nous croyons savoir que bien loin de · se reposer sur sa dernière découverte, il avait continué, avec plus d’a1·deur que jamais, à faire lui—même, ou à faire faire, dans toutes les bibliothèques ou il pouvait avoir accès, les recherches les plus actives, dans l’es- poir de trouver mieux encore que ce qu’il possédait. Mais ses efforts, cette fois, ne furent pas couronnés de succès :·la fortune s°était lassée de lui être favorable. Ce que M. Monmerqué cherchait existait cependant. Un manuscrit, beaucoup plus considérable et bien plus correct que le Grosbois, se trouvait, presque à côté de ce dernier, en Bourgogne, tout près du châ- teau de Bourbilly, berceau des aïeux de Marie de Ba- butiu, « vieux château de ses pères », plus tard son domaine, ou elle ne venait jamais sans évoquer le sou- venir de ses glorieux ancêtres ‘. Et tandis que le Grosbois faisait grand bruit dans le 1. Lettre du 16 octobre 1673 (III, 244), Miam DE Sxîv. Lwrr. miên. 1 2