7 314 LETTRES INÉDITES
- 67 4 et trèsqnassionnément aimée. Vous ne me dites rien par
votre derniere lettre cle votre voyage ; Cle Sorte que je ne vous en dis rien: ce qui est dit est dit, ce qui · est pensé est pensé. Je cite toujours M. de la Garde, qui ne trouve rien de plus nécessaire ni de plus important. _ DE CORBINELLI.
- 51 par hasard il faut que nous perdions nos cinq
mille Francs en Provence, nous les recouvrerons ici", » et nous trouverons un moyen que Sa Majesté écrive une lettre obligeaute à Fassexnblée de l°année qui vient, par laquelle elle la remerciera de ses libéralités, mais que, pour la soulager, elle veut gratifier son lieute-_ nant de Roi :_ ainsi nous acloucirons tout ce qui reste I . • · _ cl amertume sur cette affaire '°. » 10. Perrin s’était borné à reproduire les premiers mots de ce L passage, qu"i.! avait même modifiés, et il avait tout réduit à ce qui suit : cc Si par hasard il faut que nous perdions quelque chose en Provence, nous le recouvrcrons ici. >>_L’éditeur avait ainsi enlevé aux axoles de Corbinelli le sens réciset déterminé u’elles avoient. P P . . . ‘ï . C’est encore dc l’a#`aIrc des gardes qu’1l s’ag1ssaxt. Elle avait donné lieu, dans la dernière session de l’Assemblée cles Communautés, 5. cles debats très-vifs, et les évêques de Marseille et de Toulon avaient fait les plus grands efforts pour faire repousser la demande de M. de Grignan. On pouvait même croire qu’iIs avaient réussi a em- pecher qu’elle ne fût représentéculcs années suivantes, et Corbi- nclli, dans cette prévision, faisait entrevoir la possibilité d’une compensation aurait mis à la charge du Roi Pindemnité que la province avait jusqu’alors consenti 5. payer. Mais Yaffaire eut une issue plus heureuse qu’0n ne semblait alors lfespérer, grâce peut- être 5. Péloignement de Pévêque de Marseille, nommé, dans le cou- rant même de cette année (:674), ambassadeur auprès du roi de Pologne Sobieski, et au décès cle Pévêque de Toulon, qui mourut au mois d’avril de année suivante (le ng avril x675).L'AsscmÃblée des Communautés, qui malgré Popposition de plus en plus vive de Toussaint de Forbin Janson et de ses amis, avait toujours voté la
