Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/331

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE MADAME DE SÉVIGNÉ. SAS M. de Montausier dit : « Si dans la requête contre T5; les prélats” on avoit compris la noblesse, je dirois que c'est moi qui Ya} faite; mais pnisqueiie ne blâme que la moitié ou genre humain, cela ne vant pas la peine de l°av0uer. » , grati·3ea·t~Ion üem2mdee,ne 1'ii aucune diiîâenlnë, ties ·q·«’eHe fut leds- sée à elle—mêmc, pour Paccorder, et elle le tit constamment dans les termes les plus honorables pour M. de Grignan. On11’eut donc point besoin de recourir, pour cet objet, comme Corbinelli l"avait craint, à la muniücencc royale. Ce que Pérêque de Marseille avait voulu faire considérer comme tme faveur exceptionnelle, qui ne devait plus sc renouvelerà l’aveni.r (voyez la note 8 de la lettre suivante), devint au contraire une sorte de droit reconnu, dont le comte de Grignan jouit sans interruption j¤squ’à sa mort, et dont jouit après lui son gendre ct successeur, le marquis de Simiane. On ne proteste plus que pour la forme, et on continua à éluder sans beaucoup de peine les termes plus menaçants que dangereux de Farrêt du Conseil royal du 16 avril 1639, (voyez ln. note 13 cle la lettre précédente), en ayant soin de subordonner toujours la dé-· , cision qui accordait la gratification demandée au _l>arz plaîsër du Roi. Aussi, dans la correspondance, ne sera—t-il plus question., les annees suivantes, de cette affaire, qui continua cependant à se re- présenter tous les ans devant 1’Assemblée, et qui, à Pépoque où nous sommes, passionnaic si vivement Mme de Sévigné; ce qzz‘e}}e avait tant désiré dès le principe (voyez plus haut la lettre 1, note 4, et la lettre 2, note 10) était enfin arrivé : Pajfaîre était sans diffi- culte'. Conférez, sur toute cette affaire , Wîfaîckenaer , Mésxzcirzs, tome V, page 33r; la Notice, page 1·25; et voyez particulièrement les Abrégé: des délibérations de lldssembléc des Communautés de 1671 à 1716. 11. Il s’agit de la curieuse requête dont il est parlé dans le 4** alinéa de la partie publiée de notre lettre (III, 380}.