Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/334

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SIS · LETTRES INÉDITES ',' 6 7 4 « Nous vous avons mis à la place ou vous êtes, etc.?,» ‘ Il S€ID.l.)l.€ (IUC C8 SOll`· POUT I‘lI`G, et HOUS GD. I‘lOIlS aussi°. *le pense, pour moi, qu'il n’y a rien tel que d’être insolent; ne seroit—ce point là comme il faut être? Tai toujours haï ce style; mais s'il réussit, il faut changer cl’avis*".·· » mzmauiés de Provence, tenue à Lamécscles mais de décembre 1673 et jmwier 16;¤4, Aix, Charles David, 1674, in-40, pages rg et sui- vantes. - ll y avait, à Pàsscmblée des Communautés de Provence, deux catégories de procureurs du pays, appelés aussi syndics, sa- voir : les procureurs ou syndics du pays nés et les procureurs ou syndics du pays joint:. Les premiers devaient uniquement leur titre à la dignité ou aux fonctions dont ils étaient revêtus, comme Parclievêque d’A.ix, qualifié souvent de premier syndic du’pays, et les consuls de la même ville, qui était considérée comme capitale de la province; les seconds étaient nommés par l’Assemblée, deux pour le clergé, deux pour la noblesse, deus: pour les communes. Ces demiers étaient pris parmi les délégués ou députés des com- munes, et en général à tour de rôle ; quant aux autres, ils étaient pris, les premiers parmi les hauts dignitaires ecclésiastiques de la province, les seconds dans la noblesse, et en général un dans la noblesse d’ép颷, l’aut·re dans la noblesse de robe. Les procureurs du pays formaient pour ainsi dire la tête de Pnssembléc. C’est par leur mmzdcmcnt qu’avec la permission et sous Yautorité du gouverneur ou du lieutenant général le remplaçait elle était assignée et se réunissait, et c’est sous la présidence de droit du premier d’entre eux, Parcluevêque d’Aix, qu’elle délibérait (voyez plus loin la note 4 de la lettre 61). C’est parmi les procureurs du pays qu'était pris aussi l’a.s:e.s.sew·, chargé de présenter à l’Assemblée, quand le président né jugeait pas à propos de le faire l.ui—même, les affaires sur lesquelles elle avait à délibérer. Les procureurs du pays, comme représentants de l’Assemblée, étaient en outre chargés d’ex-· pédier les ordres et mandats, notamment les mandats de payement, nécessaires pour Pexéizutioxî de ses délibérations. Enfin, dans l'in- tervalle des sessions, lorsque les circonstances Pexigeaient, les pro- cureurs du pays pouvaient se réunir et aviser, et ils formaient ainsi une sorte de comité ou de commission de permanence. (Mé- · mcîrcs sur la Provence, tome II, pages 561 et suivantes, et passim, manuscrit cité et décrit plus haut, lettre 1 1, note n.) 6. Sur ce passage, voyez plus haut la note 18 de la lettre 22. 7. Perrin, en supprimant le passage précédent, auquel celui-ci