Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/335

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE MADAME DE SEVIGNÉ. 3lQ ' La lettre du Roi àllîonsieur de Marseille a done été '6" _,`," ,"` lue en pleine assemblée; il a bien voulu laisser voir de quelle manière il a entretenu le Roi sur cette grande libéralité de l'AsscmlJléc ‘. Tespère que Sa Majesté vou- dra bien faire réflexion à ce qui se fait ailleurs, eten _, Bretagne, et en Languedoc, et en Bourgogne. Je voüï drois que vous eussicz vu l'union de M. de Lavardin', de M. de Chaulnes ‘° et de M. Boucherat". Je les ai vus tous trois; ils sont revenus depuis deux jours. Ils ` ne peuvent comprendre ces manières, et llincompati- bilité de l°Évêque. Son infâme opposition le fait paroltre fou, à ceux qui ont l'esprit noble et droit; il ne sauroit croire comme cet endroit le décrie, même auprès de ses se rapportait, a enlevé à ce dernier une partie de sa clarté et de son à-propos. Insclent, au dixseptième siècle, était souvent em- ployé dans le sens dbrgueilleinz, de vain, de vantard (imolens), et c’est dans ce sens que ce mot semble employé ici. Voyez Fure- tière, Dictionnaire, édition de 1690, v° Insomur. 8. Dans la dernière séance de l’Assemblée des Communautés, le m janvier 1674, Pévêqne de Marseille avait dit en effet ; qt qu’il venait de recevoir une lettre du petit cachet du Roi, datée du 1** de ce mois, par laquelle Sa Majesté, pour cette fois seulement et sans conséquence pour Pavenir, désire que l’Assemblée accorde à Mon- seigneur Ie comte de Grignan la somme de cinq mille livres pour _ la compagnie de ses gardes. » (Abrégé des délibérations Je l’As.senz- I blés générale des Commummtés de Provence, etc., Aix, 1674, imp, page 35.) Le même compte rendu termine en disant : on .... et par ainsi, Pévêque de Marseille et le seigneur évêque de Toulon ont dit, que, pour obéir à la volonté du Roi, ils se dêpartent de Popposition qu’ils ont formée sur la délibération prise pour lesdites cinq mille livres aux termes de ladite lettre de Sa Majesté, pour cette fois seulement et sans conséquence pour Favenîr. » (Idem, Page 36.) g. Le marquis de Lavàrdin, lieutenant général aux huit évêcltës de- Bretagne; voyez la note 5 de la lettre 158 (II, 872); ` 10. Gouverneur de Bretagne; voyez la note 1*4 de la lettre 174 (ll., 242 et 253). ' xx. Commissaire du Roi aux Etats de Languedoc et de Bretagne; voyez la note 5 de la lettre xgr (II, 306). L