INTRODUCTION. IQ et les armesi du maître. Mais ce goût délicat ne s’était probablement conservé que faiblement parmi ses des- cendants, car, au mois de janvier 1872, les derniers débris de cette bibliothèque, qui avait dû subir des , amoindrisscments successifs, mais où se trouvait encore, au milieu d’un petit nombre de volumes de bien moin- dre valeur, le manuscrit qui nous occupe, étaient ven- dus, après décès, aux enchères publiques, à Scmur- en-Auxois, avec tout le mobilier de la maison. Adjugé, pour une somme modique, à une marchande de vieux meubles et d’antiquités 2, venue de Düon pour acheter, non des livres, mais des meubles, et qui se montra cependant, dans cette circonstance, plus coura- geuse et surtout mieux inspirée que les libraires et les quelques amateurs qui assistaient à la vente, — le pré- cieux manuscrit, dont la valeur était ignorée, est resté pendant près de quinze mois soumis à tous les hasards du bric·à-brac, obligé d'endtu~er des voisinages compro- mettants, bien peu dignes de lui, et souvent exposé au dehors à de dangereuses intempéries. Lïnfortuné avait beau porter sur son iront un nom aimé entre tous comme il indiquait, avec sincérité, qu’il n'était qu’une O copie, on passait dédaigneusement devant lui, et après l°avoir ouvert, on le remettait en place, en disant: « Ce L Ces armôs portent 2 D'0J' à Paîgle splojée Je salle; coupé de gllEllI€'6" d6.’L`tl'OChèI'6 ¢ZI')7Zé dll IZGÉUPBI ÉBIZGIIÉ MRS IIZHJSILB, Gt UIOIZPGRÉ d’mzc nuée Jargcnt à scnestrc. 2. Mme Caquelin. Nous nous plaisons à inscrire ici le nom de cette honnête femme , qui mérite bien d’av0ir sa part dans Phon- neur d’un si heureux sauvetage.
