'5!;6 LETTRES INÉDITES
32. —— DE MA.DA'î\IE DE SÉVIGNÉ ET DE MADAME
DE SANZEI A MADAME DE GBIGNAN t. A Paris, mercredi %°`jnillet. DE MADAME DE SÉVIGNÉ. I · j I l A Fa C Comm Je SUIS persuadce qjuel’am1t1é que fai pour vous est encore augmentée depuis mon voyage de Pro- vence, je trouve aussi que ma tristesse l`est, <l`être si étrangement séparée de vous : il n1°en prend des sai- sissements, et la nuit et le jour, dont je ne suis point du toutla maîtresse. _ Je vous conjure, ma bonne, cle la part de notre abbé”, de vous ôter entièrement de llesprit les arrérages que . vous lui devez; ils sont payés par la calèche et le bu- reau : il vous enverra les quîttauees. Eh! mon Dieu, 1 \ ‘ \ vous avez cl autres choses a payer, ne songez point a ce qui l°est! Ne prononcez jamais aussi le mot de ce billet que vous avez donné; ifalmscz point de la ten- Lnrrms 32 (fragments inédits). ——· x. Ces fragments font partie dela lettre 413 (III., 502); la lettre entière se trouve dans notre manuscrit, tome IV, pages 349 et suivantes; le Grosliois n’en con- tient qu’u11 passage de quelques lignes, que Perrin avait déjà Fait connaître 2 plus de la moitié de la lettre était encore inédite. Les derniers éditeurs, dans les passages auxquels se réfèrent les notes I et 4 de la lettre imprimée, ont rétabli dans le texte des leçons cléfectueuses de la première édition de Perrin, que cet éditeur avait pris soin de corriger dans la seconde, ou ces passages sont rapportés cl’une manière parfaitement conforme au texte de notre manuscrit. 2. L’abbé de Coulanges, désigné encore de la même manière un peu plus bas; voyez plus haut la note 8 de la lettre ng.
