Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/387

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DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 371 RHPODS CGUKJ I‘ùlIfl(!3T·l0l1,,_Hl£llS (Ill Il ZltÈ€l1(l.;CHCOI’€ UB 16,; 5 peu, afin que la chose soit tout à fait de mauvaise gràce, et qu'il a confié àM. le _Coadjuteur“ un secret de confession, qu°il ne m'a point. voulu dire, sur le- quel il doit dormir, ct moi par conséquent. Ce seroit une farce de vous dire tout ce que.; dit et fait ce Mixe- poix; mais comme le sujet en est haïssable, et que Molière, qui auroit pu en faire des merveilles, est mort", je ne vous en dirai pas davantage. Voici ou se réduit l`all`aire : ou Mme de Puisieux et Bandcuil'3 la finiront, c`est—à-dire la rèsoudront entre ci et huit jours, ou il Faudra plaider. En tous les deux cas, je puis par- tir, pour donner avec l’Abbé"‘ quelque ordre à mes affaires, qui sont un peu en désordre depuis quatre ans et demi; et Surtout croyez que nous ne régions nos desseins quïmtant que cette affaire le permet, car on ne peut être plus piques que nous le sommes. lfabanclonnement du bien de M. de Bellièvrew Fait un tel scandale et un tel désordre dans lc commerce de signe-t·-il une autre personne, ou le nom a-t·il été mal écrit? Dans tous les cas, la personne que Mme de Sévigné désigne ici était, semble-t-il, un ami, un familier de la maison (Mmede Sévigné le voyait tous les jours), ce qui convient très-bien à M. de Bandol (voyez la note 4 de la lettre 143, II, 98}, et le nom de Bancleuil, comme nom distinct, ne se rencontre pas ailleurs dans la correspondance. 1:. Le coadjuteur d'Arles, frère de M. de Grignan. 12. Mme de Sévigné avait déjà fait une observation semblable dans la lettre du IO juillet précédent (lettre 415, 3<= alinéa, IH, 510), ` et ce qu’on lit ici semble même n’en être que la répétition, ce qui pourrait faire croire à une transposition de Perrin, que nous 11*:1- vons pas lc moyen de vérifier, la lettre précitée n’étant pas repro- duite dans notre manuscrit. Molière était déjà mort depuis plus de deux ans (le I7 février 1673); mais nul ne devait de longtemps prendre sa place, et son souvenir était encore tout vivant. 13. Voyez la note :0 ci—dessu6. 14. L’al>bé de Coulanges. 15. Voyez plus haut les notes II cum de la lettre 3:. D