Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/435

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X DE MADAME DE SÉVIGNÉ. [,19 _ étoient payés; etree qui passe les mille écus" sera at- `Ãîg tendu avec beaucoup de patience, Et cause de ces ri- ' chesses que vous savez“. La d`Escars mérite toute sorte . de louanges, et si MÃ de la Garde fait venir cet hiver à Paris des raretés de son pays, je suis bien dfavis qu’il lui en fasse part. Pourmoi, qui ne veux point lrauder ·la Garde, vous savez la fatigue que j`ai eue, et à quoi je l`ai c0mparée°. ' ` Je voudrois que M. de.Grig11an eût écrit à M. Picon"; 7, C’est la somme qui avait été, paraît-il, primîtivcmem: fixée pour les achats â faire; et elle semblera bien modérée, si on la rap- proche de Pindication sommaire que Mme de Séviànédonne ail- leurs de ces derniers (lettre du nz. août, citée plus haut, V, ng 1. et 30). Dans un passage inédit de la lettre du 2 septembre, dont nous avons donné plus haut des extraits, mais où ce passage n‘a pu trouver place, Mme de Sévigné explique comment les mille-écus avaient été dépassés; `c’est l’acl1at cl'un joli mouchoir qui en avaitqété cause : « Il y tt un très—joIi mouchoir; c'est ce qui me fait passer les mille écus. » Les dépenses, au total, ûnirent par aller beaucoup plus loin, car dans la lettre du 18 septembre suivant, il est question déjà, non plus de mille écus, mais de 300 louis cl’or (7200 francs); voyez plus bas la lettre 56, note 5. 8. Mme de Sévigné fait ici allusion, croyons-nous, à ce qu'elle avait écrit à sa fille, le II août précédent, au sujet tl’un payement inespéré. de huit mille francs d‘arrérages, qu’ellc avait touchés; voyez plus haut la lettre 52, note gt - 9- Allusion à un passage de la lettre du 4 septembre préoéoent (lettre 574, 1"` alinéa, V, 50), que Përrili, selon soulialaîtucle, await abrégé et arrangé, et que nous donnons ici d’après le texte de notre manuscrit (tome VI, page 161): « En vérité, j’ai,l•£en au de a peine (pour les aclmt:1 à faire pour M. de la Garde) : je suis juste- ment comme ce médecin, qui s’essuyoit le front avec son mouchoir, et qui avoit bien fatigué, à guérir une Lille qui n’étoit point muette, et qui parloit comme une pie clénichée. au · to. Antoine-Hercule de Picon, vicomte d’Andrezel_, conseiller d’État; voyez la Icttrc du 7 août précédent, 58 alinéa, note g (let- tre 566, V, ri).-¢Il s'agissait dela pension de M. de Grignan, dont il est question plus loin dans l’avant—dernie1· alinéa de la lettre, et dont le payement soulevait toujours, semble-t—il, des difficultés. Voyez plus haut, sur cette pension, la note 22 de la lettre 22. `