Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/71

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INTRODUCTION. 55 _ Farchevêché d’Arles, nommé en 1y23 évêque de Luçon, il prit l`année suivante possession de son siege ‘, eut - une vie assez mondaine, fut l'ami de Voltaire, qui a cé- lébré son esprit, fut élu à l`Acadén1ie francaise en 1733, et mourut dlapoplexie a Paris en 1736. Avaht son élé- vation à la dignité d°<-Evêque, on le désignait sous le nom de Fabbé de lîussy ou de Monsieur de Bussy, sans joindre au nom, suivant Yusage observé à l’éga1·d des membres du clergé et surtout du clergé inférieur, au- cun titre de noblesse. Auquel des deux cousins la marquise de Simiane adressa-L-elle sa lettre et le recueil qu`elle avait pré- paré, dont l°envoi s`y trouvait annoncé? La est la dilii- culté, et là aussi est le doute. On a cru fort longtemps que l‘envoi avait été fait au fils aîné de Bussy-Rabutin, à Amé-Nicolas de Iîabutin, devenu comte de Bussy par la mort de son père. Cette opinion trouvait son appui, et, à ce qu°il semble, sa démonstration, dans les énonciations contenues dans les pièces du débat auquel donna lieu la publication de l`édition de Rouen, faite par Tliiriot, et aussi et prin- cipalement dans Fînscription suivante, mise par cet édi- teur en tête de la Lettre cl`envoi : « Lmzrun ma liitmmn La DIARQUISE ne Sintnms A Mou- snznn LE comte ma Bussy, EN un nNvoYAN·r LE 01-10111 QU’ELLE Avorr mrr us LETTRES DE Manantn mx Suviomêz. » La qualification de comte, donnée dans cette insc1·ip— tion à celui des deux cousins auquel I’envoi avait été x. Gallia christiane, tome XII, ‘p. 685. _