Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/92

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

76 INTRODUCTION. g G. Authenticité du nouveau manuscrit. - Se composait-il, dans le principe, d’un plus grand nombre de volumes? ’ s a' · on rï lus l1ant’ le ra ort intime le hou ions m t e p , rapport direct et immédiat de filiation, qui existe entre le Grosbois et le nouveau manuscrit. Llautlienticité cle ce (l.€1‘D1CI`, nous nlavons pas dû negltger cl en faire la remarque, semble déjà par là suilisamment établie. On n`a pas oublié, en effet, le témoignage de M. Monmer- qué’, auquel est venu s ajouter plus tard celui, non moins autorisé, de M. Ad. Begnier, —— témoignages contre lesquels personne ne slest élevé. Cc que nos savants clevaneiers ont allsirmé sans hésitation du Gros- bois, nous pouvons, à notre tour, Sans crainte de nous

 I

t1‘OID.PCI‘, l8.fÉ1·meI· (lu nouveau nianuscmt, et (lu IJ011- d’où ont été tirés les trente et une lettres ou fragments qui figurent dans Pimpression de 1725, d’autre renseignement que Pallégation de la Baumelle, qui accuse Voltaire cl’avoir, par abus cle confiance ou négligence, fourni ou laissé prendre parmi ses papiers les co- pies qui servirent à faire cette première publication. On a même mis en doute si Pallégatiou s’appliquait à cette éélition (Notice lviéliograplaiquc, tome XI, p. 435). Nous croyons qu’elle s'y ap- plique, et il ne serait pas impossible, en effet, que 'Voltaire eût reçu communication , par Pabbé de Bussy, sous forme de copies, de nel es lettres ou fra ments de Mme de Sévi é et ue ces ‘I qu S En s 9 copies, sorties par complaisance ou par suite de négligence de ses mains, aient servi à faire ladite impression. Mais la Baumelle, en- nemi liaincux de Voltaire, est bien peu digne de foi! 1. Pages 32 et suivantes. 2. Voyez plus haut, p. g et 10, et p.` 38 et suivantes.