Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/98

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Treize ont été données au public pour la première fois, mais avec des altérations, en 1754, dans la seconde édition du chevalier Perrin ; elles ont été depuis, en divers temps, la plupart en 1818 1, les autres plus tard, imprimées d`après les originaux ;

Enfin les onze dernières, qu’aucune ancienne impression n’avait fait connaitre, ont été publiées d`après les originaux, neuf en 1814 2, une en 1818 3, et la dernière dans un supplément de l'édition des Grands écrivains de la France 4.

Six de ces vingt-cinq lettres sont reproduites dans notre manuscrit.

Or, voici les résultats que fournit la comparaison des divers textes.

La lettre reproduite à la fois par les éditions de Rouen et de la Haye et les deux éditions de Perrin, a subi dans toutes ces impressions des retranchements très-étendus, — plus étendus encore dans les éditions de Perrin que dans les éditions antérieures, — et dans toutes, les parties conservées ont été profondément et diversement altérées.

Les treize lettres publiées en 1754 par Perrin, — qui n`avait plus alors cependant à redouter les scrupu-

a cru par erreur (p. 19, note 3) qu’i1 était question, dans un passage de cette lettre, de Pauline de Grignan. Ce passage se rapporte à la sœur aînée, Marie-Blanche de Grignan : Pauline n’était pas encore née.

1. Dans la première édition de M. Monmerqué.

2. Dans le recueil Klostermann.

3. Dans la première édition de M. Monmerqué.

4. Tome XI, p. ix et suivantes.