Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/202

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plus étrange que les autres jours, et sans qu’elle eût trouvé de désordre dans aucun des appartemens. Moyennant quoi voilà le fil rompu, et tu vois qu’il nous devient maintenant impossible de savoir de quelle nature peut être la vengeance qu’ils ont tiré de Rose.

Le lendemain matin un laquais de Mirville est venu demander à la cuisinière, les robes et les effets de la jeune personne ; mais sans pouvoir répondre à aucune des questions que la servante lui a fait ; ensuite la maison a été fermée par l’homme de Mirville, qui a signifié à sa camarade de se tranquilliser, et qu’un voyage, que ces messieurs allaient faire à la campagne, interromprait leurs soupers au moins pour un mois… Il ne nous est donc plus resté que des conjectures sur le sort de la malheureuse compagne de Sophie. L’imagination vive de madame de Blamont en a tout de suite forgé de sinistres. Celles de la Dubois, que j’adopte, comme plus naturelles, sont que le président a fait en-